A quoi ressemblerait une ville vraiment pédestre ?

Traduction d’un article de Laura Laker publié dans The Guardian

L’auteur Laura Laker relate une expérience où elle a dû rejoindre en taxi une gare routière depuis un terminal d’aéroport alors qu’une marche de 800 m aurait été possible. Ceci illustre pour elle notre faculté à laisser de côté les possibilités pédestres dans la ville. Et pourtant une ville devient géniale quand elle favorise la marche !

Beaucoup de solutions facilitant la marche à pied sont simples et rapides à mettre en œuvre. Faciliter la marche s’accompagne de mesure pour la qualité de l’air et d’une lutte contre la vitesse en ville.

A Auckland en Nouvelle – Zélande, des parkings ont été remplacés par des arbres et des zones piétonnes dans une zone commerciale. Pour un investissement de 13 millions d’€, le nombre de piétons a grimpé de 54%. L’activité commerciale a grimpé en parallèle de 47%.

Londres est l’endroit avec la plus forte concentration de piétons, avec 51% des personnes se déplaçant à pied sur une surface occupant seulement 9% de la surface des routes.  La ville mène des initiatives comme l’utilisation de la technologie Almere pour mesurer et analyser les interactions entre piétons et cyclistes. Ces interactions sont souvent à l’origine de conflits.

A Hanoi, l’association Action Aid a remarqué qu’une ville est considérée comme vraiment piétonne lorsque les femmes se sentent en sécurité dans les toilettes publiques. L’association utilise une App, S-City pour enregistrer les signalements de sécurité ou insécurités des utilisateurs. Ceci permet à la fois d’aider les utilisateurs à choisir la route la plus fiable et aussi de demander des améliorations pour les zones pédestres.

Manchester développe le plus grand réseau de pistes cyclables et pédestre du Royaume Uni : Beelines.

A Denver, l’association Walking Denver a convaincu les élus d’investir 26 millions d’€ pour la rénovation des trottoirs.

A Addis Abeba, 70% des trajets se font à pied, avec environ 400 morts chaque année. La rénovation de grosses intersections avec des solutions simples et peu coûteuses comme des peintures au sol permet de transformer rapidement la ville. Les piétons sont plus nombreux ; ils se sentent plus en sécurité.

A San Francisco, Chris Duderstadt construit de lui-même des centaines de banc qu’il installe dans les rues pour plus de joie, la possibilité d’échanger et de se reposer. Il gère même les cas où des sans-abris transforme le banc en lit d’appoint en les mettant en contact avec des aides locales et en retirant le banc temporairement.

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