La nuit, nous avons tous le même ciel au-dessus de nous. Nous le percevons différemment, selon l’endroit où nous habitons, nos besoins et nos expériences vis-à-vis de la nuit. Vous vous sentez en sécurité avec une lumière urbaine ? Arnaud Exbalin vous expliquerait que c’est une construction sociale.
J’ai eu la chance de profiter longuement de 2 endroits aux ciels étoilés magnifiques : le désert du Tassili n’Ajjer en Algérie et l’île de Sark. A chaque fois, cette profusion d’étoiles me procure le sentiment d’être reliée aux autres, démultiplie mon imagination et m’assure une excellente nuit avec une présence rassurante. C’est une expérience magnifique que je recommande à chacun. Elle est d’ailleurs possible plus près, dans le parc national des Cévennes.
Où j’habite, je profite à la fois d’une belle vue urbaine sur des immeubles éclairés et d’un espace dégagé où je peux apercevoir quelques étoiles. C’est vrai que les vues nocturnes à la New York peuvent aussi être plaisantes ! Mais nous ne sommes pas les seuls à vouloir profiter de la nuit et nous dormons une partie de la nuit. Ce qui laisserait de la place à l’obscurité et au ciel étoilé si nous le voulions bien. Il nous faut peut-être revisiter notre lien avec l’obscurité, lire des livres comme Sauver la nuit de Samuel Challeat et accepter de s’effacer pour plus de biodiversité.
Pollution lumineuse (Vidéo de 4 mn) :
https://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=32ba14e3-c545-4dc4-a71d-92dcf0771197
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