
Juste après le 8 décembre, date de la fête des lumières à Lyon, j’avais envie de rédiger un billet sur la lumière et les décorations lumineuses. Ça ne m’intéresse pas trop de rechercher pourquoi l’homme passe du temps et de l’énergie à décorer les rues et les maisons pendant cette période de l’année. Et pas plus de calculer quelle est l’empreinte environnementale de cette pratique.
Je me dis que c’est très ancien d’utiliser des décorations lumineuses l’hiver, comme ça l’est de construire des bâtiments qui célèbrent la beauté par leur architecture : pensez aux pyramides et aux cathédrales. Cela vient sûrement d’un sentiment profond pour l’homme que l’on retrouve dans la nature : paysages grandioses, nids d’oiseaux époustouflants… Le beau et le vivant sont liés.
La norme WELL explique que créer des lieux uniques et riches culturellement apporte un environnement calme. Et effectivement, regarder des décorations lumineuses en parcourant la ville nous calme, nous repose. C’est comme lorsqu’on visite un musée : en sortant, on se sent calme et apaisé. Si les musées ne vous parlent pas, je peux aussi évoquer le repos que procure la contemplation d’un paysage de montagne.
Les décorations lumineuses nous permettent aussi de retrouver de la lumière pendant les longues soirées d’hiver. Ce qui est bon pour notre rythme naturel, ou rythme circadien, et pour notre moral. Voir ces lumières, c’est voir des signes de vie. Et en 2020, c’est précieux et réconfortant !
Votre commentaire