Expérimenter la mesure de la qualité de l’air

Je participe depuis quelques jours à l’expérience Captothèque organisée par Atmo Auvergne Rhône Alpes :

• Prêt gratuit de capteurs aux citoyens
• Réalisation de mesures de la qualité de l’air
• Partage et analyse des mesures sur www.captotheque.fr

Le micro-capteur mesure la concentration de particules fines PM 10 (diamètre inférieur à 10 µm), PM 2.5 et PM 1. La qualité de l’air est bonne pour des valeurs de PM 10 < 50 µg/m³ et PM 2.5 < 15 µg/m³ (pas de valeur pour PM 1). Etre exposé régulièrement aux particules fines aggrave le risque de maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension, les maladies cardio-vasculaires… Ce n’est pas joyeux mais c’est la triste réalité.

Avec la mesure dans ma cuisine sur le graphique, vous pouvez voir :

• Que la qualité de l’air dépasse le seuil souhaité pour les particules PM 2.5
• Que l’ouverture de la fenêtre a provoqué un pic de particules fines. Si aérer améliore la qualité de l’air en général, ce n’est pas le cas lorsque la qualité de l’air extérieur est mauvaise. C’est ce qui s’est passé pour cette mesure.

Je démarre l’expérience. J’ai déjà fait quelques mesures dans les différentes pièces de mon domicile. C’est intéressant de découvrir des pièces plus polluées que d’autres. Grosse campagne de dépoussiérage en cours à la maison ! J’ai aussi prévu de me balader à vélo avec le capteur. Je me doute déjà que cela va envoyer du lours en terme de particules. Mais bon, plus nous sommes nombreux à vélo, plus le nombre de voitures diminue. C’est ça le but, non ?