J’ai parlé récemment de mes mesures de la qualité de l’air avec captothèque.fr. Plusieurs personnes m’ont demandé qui sont ces particules fines ou Particulate Matter (PM en anglais). Voici quelques explications.
Une particule fine, c’est un mélange complexe de carbone élémentaire et organique, de sels, de poussière minérale et métallique, d’ammoniaque et d’eau qui coagulent ensemble pour former de minuscules solides ou globules.

Leur taille :
- PM10 : diamètre entre 2.5 µm et 10 µm
- PM2.5 : diamètre inférieur à 2.5 µm
Un graphique en anglais pour mieux visualiser :

Source: WELL AP® Exam Preparation Guide ATPWebBook™
D’où proviennent-elles ? de la poussière, des cendres dispersées dans l’air, de la suie, de la fumée, des aérosols, des vapeurs émises dans l’air, entre autres. On mesure leur teneur dans l’air en utilisant des compteurs de particules optiques. Vous pensez surement au trafic automobile comme 1ière source de particules fines. Nos connaissances évoluent au fil du temps sur ces particules. Récemment l’Organisation de Coopération et de Développement Economique a annoncé dans un rapport que l’usure des freins, des pneus et des routes émettra plus de particules fines que les moteurs thermiques à horizon 2035. (Source: Sciences et Avenir, fév 2021)
Quel niveau souhaitable ?
- PM10 : pas plus de 50 µm/m3
- PM2.5 : pas plus de 15 µm/m3
Pourquoi elles nous préoccupent ? Parce que nous les inhalons et qu’elles peuvent provoquer des détresses respiratoires, abîmer le fonctionnement des poumons, entraîner un rythme cardiaque irrégulier et augmenter le risque de cancer du poumon. Des équipes travaillent sur la mesure et les effets de ces particules sur notre santé. D’autres recherchent des solutions pour les filtrer ou les éviter. Un gagnant certain dans cette bataille ? Le vélo qui nous aidera à moins émettre.
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