
Petite, j’avais adoré la visite d’un moulin à vent : des mécanismes, un circuit court avec du vent et du blé qui se transforment en farine. Je crois que les circuits courts captivent facilement les enfants. Ils visualisent les choses, participent et voient comment on obtient un aliment, un objet.
Le moulin que j’avais vu à l’époque n’était pas au bord de l’eau, mais en pleine terre comme celui situé à Hures-La-Parade (Source : Ça m’Intéresse, avril 2021). Des moulins actifs, il n’en reste plus beaucoup : 300 moulins en état de fonctionner en France et 50 qui sont utilisés de temps en temps. Alors faire de la farine avec un moulin à vent, ça n’est plus vraiment d’actualité. Ceux qui le font peuvent être appelés des irréductibles du circuit court. Et on leur pardonnera d’utiliser de temps en temps un moteur électrique pour les faire fonctionner. Parce que le métier de meunier, apparemment, c’est beaucoup d’huile de coude ! Si l’aventure vous tente, sachez qu’il reste 5000 moulins debout en France.
Sinon, vous pouvez vous engagez à ne plus acheter de chapelure et à la fabriquer vous-même. J’ai testé 3 techniques :
- Moudre du pain rassis dans un ancien moulin à légumes. Le mien étant petit, ce n’était pas la panacée.
- Moudre du pain rassis au robot mixer. Ça marche.
- Prendre une planche, un rouleau à pâtisserie. Mettre le pain rassis dans un torchon et l’écraser à l’aide du rouleau. Pas mal du tout, c’est ma technique préférée ! La planche, c’est pour limiter le bruit du broyage 😊

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