Le graphe des limites planétaires

La transition écologique évolue par vagues. Nous avons d’abord beaucoup agi sur la consommation d’énergie. Aujourd’hui, le changement climatique et la décarbonisation prennent leur place tandis que la protection de la biodiversité pointe son nez. Comment se repérer parmi tous ces sujets ?

Le graphe des limites planétaires a été publié en 2009 par une équipe de chercheurs pilotée par John Rockström. Sa dernière mise à jour date de 2015. C’est un outil utile pour visualiser les impacts environnementaux et comprendre où nous en sommes par rapport aux limites planétaires.

Le graphe décrit 9 processus avec la limite à ne pas dépasser si nous voulons éviter des changements brutaux du fonctionnement de notre planète : la Terre. Certains processus sont décrits avec 2 éléments : biodiversité et flux biochimiques.

En 2015, l’évaluation des 9 limites planétaires montre que :

  • Le changement climatique et l’érosion de la biodiversité sont des axes majeurs. S’ils sont modifiés, ils impactent largement les autres processus.
  • 3 limites ont peu bougé entre 2009 et 2015 : changement climatique, diminution de la couche d’ozone stratosphérique et acidification des océans.
  • Pour plusieurs limites une évaluation régionale apporte des disparités selon les zones de la planète : intégrité de la biosphère, flux biochimiques, changement de l’occupation des sols et utilisation d’eau douce.
  • Une nouvelle limite planétaire est ajoutée : l’introduction de nouvelles entités. Cette limite concerne l’introduction de nouvelles substances ou de substances modifiées qui peuvent avoir des effets géophysiques ou biologiques indésirés.
  • Les limites planétaires sont dépassées pour 4 processus : le changement climatique, l’intégrité de la biosphère, les flux biochimiques et l’occupation des sols.

Le graphe des limites planétaires aide à raisonner avec une vision globale pour imaginer les actions de transition écologique. Il décrit bien les interactions entre les humains et l’environnement, ainsi que les influences d’un processus sur l’autre. Par exemple, l’effet du changement climatique sur la perte de biodiversité. Mieux connaître chacun de ses sujets, c’est mieux comprendre l’effet de nos activités.

Lien vers l’article publié sur Science en 2015 : https://www.science.org/doi/10.1126/science.1259855#Fa

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