Savez vous que les espaces naturels protégés représentent 1% du territoire français ? Eh oui, même si la France bénéficie de magnifiques paysages, peu d’entre eux sont vraiment sauvages. Nous utilisons et aménageons la nature plus que nous ne l’observons. J’étais récemment dans le parc Chambovet à Lyon : une grande butte de pré, beaucoup moins d’aménagement de circuit piéton que dans les autres parcs, une vue circulaire sur Lyon et les montagnes environnantes, un régal ! Je rêverais que les parcs trouvent petit à petit ce côté sauvage et libre.
Laisser une nature sauvage, ce n’est pas retirer l’homme. C’est exercer un rôle d’observateur de la nature sans agir. Souvent, j’ai constaté ce phénomène curieux qui fait que pendant nos voyages nous sommes souvent dans ce rôle de contemplateur de la nature. De retour chez nous, nous avons tendance à vouloir contrôler et gérer la nature et la moindre parcelle de terrain. Alors que nous pourrions végétaliser, laisser du bois mort au sol et bien sûr observer.
Partants pour plus d’observation ? Voici quelques pistes pour découvrir des actions en faveur d’une nature plus sauvage :
- Le livre L’Europe réensauvagée, de Béatrice Kremer-Cochet et Gilbert Cochet (Ed. Actes Sud)
- L’Aspas, association pour la protection des animaux sauvages, dont l’action la plus positive pour moi est la création de réserves de vie sauvage : https://aspas-reserves-vie-sauvage.org/ Un exemple : Vercors Vie Sauvage, une réserve de 490 hectares
- Forêts Sauvages, association qui rachète aussi des terres : http://www.forets-sauvages.fr/
- Dam Removal qui retire des barrages : https://damremoval.eu/ (en anglais)
Source : Elle, avril 2021
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